Affichage des articles dont le libellé est coup de gueule. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est coup de gueule. Afficher tous les articles

vendredi 26 février 2010

Les femmes en font trop !

       Le nouveau combat des féministes américaines est le sommeil. Que dire sinon que c’est vraiment grave d’en arriver là. Il serait temps que les hommes se réveillent. Au sens propre comme au figuré.

      Si les femmes  choisissent de travailler, ou si ce choix leur est imposé par le rythme de vie moderne, par le besoin de deux salaires pour de plus en plus de gens afin de pouvoir offrir à ses enfants une vie décente, alors les hommes doivent partager les tâches ménagères avec la femme… mais on ne devrait même plus devoir le leur demander ! C’est épuisant… et comme on manque de sommeil !


      Comment peut-on continuer à concevoir que la femme prenne chaque matin sa voiture pour aller au travail, comme son mari, et qu’une fois de retour à la maison, elle doive commencer une deuxième journée de travail, comme sa grand-mère, entre ménage,  courses, vaisselle, cuisine, lessive,  repassage, enfants… des activités pas très épanouissantes (à part les enfants !) et loin d'être reconnues comme travail par ceux qui ne le font pas –puisqu’ils ne savent pas ce que c’est.  « Mais j’aime pas faire la vaisselle ! » Ah bon, parce que nous, on aime ça peut-être ! « Hé, c’est bon, tu mets juste les vêtements dans la machine, ça prend 2 secondes ! C’est la machine qui fait tout ! » Ah ouais, ben fais-le toi-même alors ! Tu verras, homme préhistorique, comme c’est amusant et reposant d’être interrompue sans arrêt par des corvées ménagères, de faire passer les autres avant toi, de devoir demander et se justifier pour avoir un peu d’aide. Et de rester zen ! Et de rester aussi performante au travail que dans ta vie familiale, et de t’investir autant et aussi bien dans ton couple que dans ton travail. Pour un salaire parfois moindre (jusqu'à 23%). Et une reconnaissance inexistante pour ce travail « de l’ombre », comme l'appelle si justement ma maman.

       C’est bien beau de vouloir être une femme moderne : épanouie, qui travaille, s’occupe de ses enfants et du ménage, fait du sport, continue à sortir avec ses copines, mais soyons réalistes, cette femme n’existe pas et ne devrait pas exister. Comment peut-on s’épanouir  en faisant des journées de 48h ? D’accord, il y en aura toujours qui n’auront  pas le choix et d'autres qui feront ce choix. Mais si la femme peut (ou veut ?) tout faire toute seule –ce dont je doute– à quoi sert encore l’homme ? Faut pas s’étonner que l’homme se déresponsabilise  et se désolidarise dans une tentative pour récupérer son rôle de "pilier" de la famille qu'il n'est plus forcément. Certain(e)s diront peut-être que l'homme n'est plus indispensable, mais au contraire, plus que tout, aujourd'hui, il est indispensable à l'acquisition de la liberté de la femme. Sans une collaboration homme-femme, on n'ira plus bien loin. Est-ce normal ou même acceptable qu'en 2010 on ait encore à se battre pour que les rôles soient redéfinis, non pas selon le sexe mais selon les qualifications et l’épanouissement personnel de chacun?

-McBouille-