samedi 27 février 2010

 normal_mouche

   La p'tite phrase

  qui fait mouche !

 

 

"Je crois que Jésus était un gay compatissant, super-intelligent"

[Elton John]

 

vendredi 26 février 2010

Les femmes en font trop !

       Le nouveau combat des féministes américaines est le sommeil. Que dire sinon que c’est vraiment grave d’en arriver là. Il serait temps que les hommes se réveillent. Au sens propre comme au figuré.

      Si les femmes  choisissent de travailler, ou si ce choix leur est imposé par le rythme de vie moderne, par le besoin de deux salaires pour de plus en plus de gens afin de pouvoir offrir à ses enfants une vie décente, alors les hommes doivent partager les tâches ménagères avec la femme… mais on ne devrait même plus devoir le leur demander ! C’est épuisant… et comme on manque de sommeil !


      Comment peut-on continuer à concevoir que la femme prenne chaque matin sa voiture pour aller au travail, comme son mari, et qu’une fois de retour à la maison, elle doive commencer une deuxième journée de travail, comme sa grand-mère, entre ménage,  courses, vaisselle, cuisine, lessive,  repassage, enfants… des activités pas très épanouissantes (à part les enfants !) et loin d'être reconnues comme travail par ceux qui ne le font pas –puisqu’ils ne savent pas ce que c’est.  « Mais j’aime pas faire la vaisselle ! » Ah bon, parce que nous, on aime ça peut-être ! « Hé, c’est bon, tu mets juste les vêtements dans la machine, ça prend 2 secondes ! C’est la machine qui fait tout ! » Ah ouais, ben fais-le toi-même alors ! Tu verras, homme préhistorique, comme c’est amusant et reposant d’être interrompue sans arrêt par des corvées ménagères, de faire passer les autres avant toi, de devoir demander et se justifier pour avoir un peu d’aide. Et de rester zen ! Et de rester aussi performante au travail que dans ta vie familiale, et de t’investir autant et aussi bien dans ton couple que dans ton travail. Pour un salaire parfois moindre (jusqu'à 23%). Et une reconnaissance inexistante pour ce travail « de l’ombre », comme l'appelle si justement ma maman.

       C’est bien beau de vouloir être une femme moderne : épanouie, qui travaille, s’occupe de ses enfants et du ménage, fait du sport, continue à sortir avec ses copines, mais soyons réalistes, cette femme n’existe pas et ne devrait pas exister. Comment peut-on s’épanouir  en faisant des journées de 48h ? D’accord, il y en aura toujours qui n’auront  pas le choix et d'autres qui feront ce choix. Mais si la femme peut (ou veut ?) tout faire toute seule –ce dont je doute– à quoi sert encore l’homme ? Faut pas s’étonner que l’homme se déresponsabilise  et se désolidarise dans une tentative pour récupérer son rôle de "pilier" de la famille qu'il n'est plus forcément. Certain(e)s diront peut-être que l'homme n'est plus indispensable, mais au contraire, plus que tout, aujourd'hui, il est indispensable à l'acquisition de la liberté de la femme. Sans une collaboration homme-femme, on n'ira plus bien loin. Est-ce normal ou même acceptable qu'en 2010 on ait encore à se battre pour que les rôles soient redéfinis, non pas selon le sexe mais selon les qualifications et l’épanouissement personnel de chacun?

-McBouille-

mercredi 24 février 2010

On nous veut du mal!

DOCTEUR (2)

dimanche 21 février 2010

 

On nous veut du mal!

BLONDE (2)

mercredi 17 février 2010

On nous veut du mal !

mardi 16 février 2010

dimanche 14 février 2010

jeudi 11 février 2010

« Une odyssée américaine » de Jim Harrison

      « Une odyssée américaine », c’est l’histoire de Cliff, 62 ans, ancien prof de littérature reconverti en fermier qui voit sa vie basculer le jour où sa femme le quitte après 38 ans de mariage et du même coup perd sa ferme. Il décide alors de voir du pays et de vivre librement. Il embarque avec lui dans sa Ford Taurus un puzzle des Etats-Unis dont il jette les pièces au fur et à mesure qu’il traverse les frontières.


      Entre sa fidèle chienne Lola qui vient de mourir, Marybelle cette ancienne étudiante avec qui il va vivre une relation passionnée, mais qui va vite devenir envahissante, Vivian son ex-femme qui l’a quitté pour un autre, Robert son fils gay, ses souvenirs d’enfance, de ses parents, de son grand-père,… Cliff se rend compte qu’il est difficile de commencer une nouvelle vie et se trouve constamment tiraillé entre son passé et son futur qu’il doit prendre en main.

       La route de Cliff, du Michigan au Nouveau Mexique, est ponctuée de références à Emerson et Thoreau ainsi que de rencontres et d’arrêts dans des diners où il fantasme sur les serveuses, de motels au milieu de nulle part, de sites historiques qui servent de prétexte à des allusions à l’histoire de l’Amérique – Bush, Custer, l’Irak, le génocide amérindien. Et d’ailleurs, l’odyssée de Cliff n’est pas qu’un voyage personnel, il entreprend un véritable projet artistique, voire historique, de non seulement renommer les oiseaux du continent nord-américain, mais aussi de rebaptiser chaque état des Etats-Unis par le nom de la tribu amérindienne qui y vivait avant l’arrivée des Européens.



      N’ayant pas lu d’autres romans de ce géant de la littérature américaine (« Légendes d’Automne », « Dalva », « Retour à la Terre »,…), je n’ai pas de vision globale de son œuvre, et certaines critiques disent que c’est « le livre de trop ». Une critique qui me paraît (même si je n’ai fait que survoler ces avis) pas vraiment fondée et qui semble se baser sur une méconnaissance de l’histoire américaine ou des peuples américain et amérindiens vu le sous-texte historique de ce roman.

      Harrison nous fait voyager dans ces grands plaines du Wyoming, dans le désert de l'Arizona, nous fait partager son amour de la pêche dans les rivières du Montana, on tourne les pages presque frénétiquement, et pourtant, malgré les kilomètres parcourus, il ne se passe pas grand-chose. C’est « l’odyssée » d’un homme ordinaire, avec une vie ordinaire, et c’est bien cela qui est attachant –mais qui décevra peut-être d’autres ?  C’est seulement en refermant le livre que j’ai vraiment compris où Harrison voulait en venir. Une odyssée américaine est plus qu’un road trip, c’est une réflexion sur la vie, presque une confession, qui va au-delà de la soudaine lubie d’un sexagénaire qui cherche à donner un sens à sa vie. C’est une réflexion sur une histoire personnelle et sur l’Histoire des Etats-Unis à travers les yeux et les mots d’un homme d’une soixantaine d’années quelque peu désabusé mais qui renoue peu à peu avec ses premières amours, la nature et l’écriture. Que cette histoire se situe sur deux dimensions aussi éloignées et pourtant intimement liées (la vie de Cliff et l’Histoire de la colonisation du continent américain) font de ce roman une œuvre à découvrir et à lire jusqu’au bout, entre les lignes, car le sous-texte vaut vraiment la peine qu’on s’y attarde.


-Mc Bouille-

21EUR
316 pages.

mercredi 10 février 2010

On nous veut du mal!



mardi 9 février 2010

La Belgique dans le "Brouillard"


Depuis hier lundi, la cellule interrégionale de l’environnement (CELINE) a lancé l’alerte SMOG, en raison de la concentration trop importante de particules fines (PM10) dans l’atmosphère belge.

Les directives du gouvernement ? Les voici (tâtâââm !) :

  • Deux ou trois jours durant, « on » va limiter la vitesse des automobilistes à 90 km/h sur les autoroutes, et à 50km/h dans Bruxelles notamment.
  • Les bus du TEC sont gratuits –ô miracle !- ce mardi 9 février ! Les mêmes bus dont, il y a trois jours, le tarif a encore augmenté de 0.10€ par trajet (prise au dépourvu mercredi matin face au chauffeur, j’ai d’ailleurs du entreprendre des fouilles archéologiques dans mon sac à main afin de récolter quelques malheureuses piécettes rouges)…




Ah, les revoici donc, ces bonnes vieilles solutions temporaires !

Car effectivement, élargir le réseau des bus et diminuer le prix des abonnements, bref rendre les transports en commun plus accessibles et attractifs… cela s’avérerait nettement plus compliqué (coûteux ?) que d’offrir des billets gratuits une ou deux fois par an pour se donner bonne conscience.

Quand à la réduction de la vitesse, pourquoi ne pas l’appliquer tout au long de l’année si elle est si efficace?
Bien qu’à en croire l’association Touring, « la limitation de vitesse lors de pics de pollution aux particules fines est une solution à court terme qui ne résout pas le problème de la pollution (…) »
L'association plaide plutôt en faveur d’une fluidité du trafic, par la synchronisation des feux de circulation notamment, car « les voitures prises dans les bouchons polluent plus ».

Je ne peux m’empêcher d’avoir la désagréable impression que c’est à chaque fois la même chose : on se tracasse après coup. On noie le poisson en nous proposant des solutions bidon qui ne font que repousser le problème un peu plus loin. On s’en tracassera plus tard. En plus, ce serait en partie la faute des pays de l'est qui nous envoient leur pollution... alors que peut-on y faire?


-Ninfa-


"Quand un problème est mal posé, toutes les solutions sont fausses" [Shafique Keshavjee]

dimanche 7 février 2010

On nous veut du mal!

SDF (2)

samedi 6 février 2010

Drame de la rue Léopold

La vie reprend peu à peu son cours dans le centre de Liège, après l’explosion qui causa la mort de 13 personnes au début de la semaine passée. Vient maintenant l’heure des questions et des responsabilités dans cette affaire qui a secoué tous les Liégeois. Tous, car Liège, et encore plus le quartier du centre, est comme un gros village où tout le monde se connaît plus ou moins et où l’on croise toujours les mêmes « gueules ».

Mais qu’est-ce qui a causé cette catastrophe ? La justice enquête. On parle d’un propriétaire peu scrupuleux, de services publics qui n’avaient rien vu venir, d’une locataire dépressive et suicidaire ou encore d’un bourgmestre à plusieurs casquettes et pris dans un conflit d’intérêt entre son rôle de bourgmestre, et donc ses responsabilités quant aux services de police et des pompiers, et son rôle de d’administrateur de l’ALG (Association Liégeoise du Gaz). Le samedi précédant l’explosion, une forte odeur de gaz avait été signalée dans l’immeuble qui a explosé, mais les pompiers, la police et l’ALG venus sur place avaient conclu à une fausse alerte. Cela n’aurait donc aucun rapport avec l’explosion quelques jours plus tard ? Avouez que c’est un peu gros comme coïncidence, non ?

Depuis l’accident, la presse loue l’efficacité des hommes politiques liégeois, notre bon Willy en tête, car ils sont organisés, prompts à réagir et ouverts à la communication avec les journalistes. Pourtant une question me brûle les lèvres… Ne pouvait-on pas prévoir et n’est-ce pas justement le rôle des hommes politiques ? Tout le monde à Liège connaît l’état pitoyable de nombreux bâtiments des quartiers Léopold et Cathédrale-Nord. De très belles façades, mais souvent des ruines où habitent peu d’avocats ou de médecins, mais beaucoup d’étudiants, de chômeurs ou de travailleurs à faibles revenus, ne pouvant pas louer d’autres logements que ces appartements aux loyers abordables (+/- 300 à 500 euros par mois), mais souvent à la limite de l’insalubrité.

          J’ai vécu dans un bâtiment du même acabit dans le centre de Liège pendant deux ans, en colocation. Un bâtiment à l’architecture magnifique, mais pourri de toutes parts. De l’extérieur, l’immeuble semblait d’ailleurs abandonné, mis à part le rez-de-chaussée où se trouvaient un « phone-shop » et un brocanteur. Pourtant, nous étions nombreux à habiter dans cet immeuble. Des étudiants, des chômeurs ou des travailleurs à temps partiel vivant en colocation, une famille avec un enfant, ou encore la famille des gérants du « phone-shop » qui vivaient à deux couples, avec enfants, à l’arrière du magasin, dans un appartement sans fenêtres.

          Personne ne chercha à nous empêcher d’emménager, qu’il s’agisse des gens de l’ALG ou du policier de quartier, qui visitent pourtant les appartements. Au bout de deux ans, le bâtiment a été vendu à un entrepreneur et la ville l’a déclaré insalubre, ce qui a forcé les locataires à quitter les lieux pour permettre aux travaux de rénovation de commencer. Aujourd’hui, les travaux sont finis et les loyers ont pratiquement doublé…Les locataires ont évidemment tous changé…Le brocanteur est devenu une galerie d’art et le « phone-shop » un bureau d’architectes… Tout est résumé dans cet exemple. Des locataires sans le sou, des proprios refusant de faire les travaux dans leurs immeubles et des contrôles de salubrité assez « discutables ».

          Liège regorge de ces vieux immeubles aux installations de gaz et d’électricité vétustes et il ne s’agit pas que du centre-ville. Il suffit de se balader dans le quartier Saint Léonard ou rue Sainte Marguerite pour se rendre compte qu’une catastrophe comme celle de la rue Léopold a toutes les chances de se reproduire, si les pouvoirs politiques liégeois ne prennent pas rapidement des mesures pour mieux contrôler l’état des immeubles d’habitation.

Alors avant de leur jeter des fleurs pour le travail accompli pour aider les victimes, posons-nous la question de savoir si les pouvoirs publics avaient bien tout mis en œuvre pour éviter ce drame.

-Benjamin Fischer-

vendredi 5 février 2010

Nous, ces catholiques...

      Une discussion en famille comme beaucoup d'autres: La religion chrétienne a-t-elle encore lieu d’être aujourd’hui ? Pourquoi baptiser nos enfants ou se marier à l’église lorsque l’on se considère non-pratiquant, voire non-croyant ? Pourquoi préférer un enterrement religieux si on ne croit pas en Dieu et au Paradis? La question peut paraître absurde et pourtant beaucoup se la posent. Éduqués dans une tradition, il semblerait logique de la perpétuer, mais lorsqu’il s’agit d’une tradition religieuse, cela devient un peu plus compliqué.

      Je sais, je vais faire dans le cliché, et pourtant, quelle fille n’a pas rêvé de se marier en robe blanche, et d’arriver au bras de son papa devant l’autel où l’attendraient l’homme de sa vie… et le prêtre. La présence du prêtre semble passer au second plan, comme la religion. Le mariage à l’église est devenu pour beaucoup un rite culturel plutôt qu’une cérémonie religieuse à laquelle on croit. Malgré ce scepticisme grandissant, et entre autres à cause du manque de symbolique du mariage civil, nombreux sont les non-pratiquants qui célèbrent leur mariage devant le prêtre. Hypocrisie ? Besoin de perpétuer la tradition ? Faute d’alternative **?

      On ne nie plus le déclin de l’Eglise dans notre pays. Selon une étude menée à l'UCL sur la pratique religieuse en Belgique, En 1967, 86% des gens se mariaient à l’Eglise, en 2006, ce chiffre est descendu à un peu moins de 27%. Baisse similaire pour les baptêmes, environ 94% en 1967 contre environ 57% en 2006.

      Et les chiffres ne cessent de diminuer. Selon une enquête parue dans le journal Le Soir fin janvier 2010 : 
- 60 % des Belges interrogés se déclarent catholiques en 2010 (contre 65 % en 2005)
- 14 % de la population belge avoue fréquenter régulièrement les églises (contre 46 % en 1984)
- Un tiers de la population dit n’appartenir à aucune religion.
- Près d’un quart des catholiques ne souhaitent pas transmettre leur éducation religieuse à leurs enfants.





      Pourtant, comme le souligne l’abbé de Beukelaer, « Un sondé “sans religion” sur trois croit en un certain Dieu et en une forme de “vie après la mort”.  Plus frappant encore, le nombre de catholiques pratiquants qui prient tous les jours (50 %) ou qui lisent régulièrement la Bible (39 %) augmente, ces cinq dernières années. » On peut peut-être s’en réjouir, car la disparition du religieux dans nos sociétés peut signifier la disparition d’une culture toute entière. Mais ce retour au religieux, et à la spiritualité en général,  est aussi peut-être à craindre, car elle pourrait marquer le retour d’un fondamentalisme contre lequel nos sociétés se sont battues et se battent toujours aujourd'hui. Le « noyau dur » de l’Eglise se radicaliserait-il ? L’arrivée de Mgr Léonard à la tête de l’Eglise belge ne risque en tout cas pas d’arranger les choses, creusant toujours plus le fossé entre le « noyau dur » de l’Eglise catholique et les autres « catholiques sociologiques ».

      Je terminerai par quelques chiffres parus en 2005 sur le site catholique.org. Le nombre de catholiques serait en légère hausse un peu partout dans le monde, sauf en Europe où le nombre se maintient. Aussi, le continent américain représente près de la moitié des catholiques dans le monde, l’Europe ¼, l’Afrique 13%, l’Asie 10% et l’Océanie 1%. Et environ 62% des Américains sont catholiques, contre 40% des Européens. Des chiffres à mettre en parallèle avec ceux parus dans Le Soir...

**Tomber dans les "travers" des mariages ou communions laïques qui empruntent ces rituels à la religion tout en s’y opposant, me semble absurde.


-Mc Bouille-


D'autres liens:
-"Les Suédois laïques se marient à l'Eglise"
- Le Soir: résultats du sondage sur les pratiques religieuses auprès des internautes.
- la Libre: La Belgique terre religieuse

jeudi 4 février 2010

LIEGE - SOLIDARITE


444 Dernières nouvelles: l'échevin des affaires sociales lance un appel pour des logements. Par contre, ils ont plus qu'assez de vêtements. Les autorités les acceptent mais ils iront certainement aux petits riens, aux sans-abris,...


Le mieux est d'écouter la presse ou de directement téléphoner pour savoir ce dont ils ont besoin (call center : 0800/94.000) - j'ai testé ce lundi, la personne que j'ai eue au bout du fil était très sympa et m'a confirmé le besoin d'aide financière / logements / meubles. Les dons d'argent seront notamment utilisés pour l'achat de meubles neufs, m'a-t-on expliqué (bien sûr les meubles non neufs donnés par la population sont conservés).


Un compte a été ouvert par le CPAS de Liège pour les personnes qui souhaitent faire un don :
091-01 99 998-13 avec en communication : "Solidarité sinistrés Liège".



mercredi 3 février 2010

mardi 2 février 2010

Quand la Conittude paie!

Conittudecontraction de con et d’attitude : la formule a certainement de beaux jours devant elle, en regard du succès rencontré par ceux qui la suivent !

Voyez plutôt : en 2009, Mickaël Vendetta crée le buzz en jouant au « bôgoss » insupportable… Et ça marche : invité sur les plateaux télé, plusieurs millions de visites sur son blog, et la consécration suprême, il vient de rejoindre la Ferme célébrités !

Ferme précédemment fréquentée par une certaine Eve Angeli, que tout le monde avait définitivement oubliée depuis un vague succès dans les années 90, et qui refera parler d’elle en assumant sa connitude à fond (« t’as vu la barque ?... On dirait qu’elle flotte » Certes, Eve…)

Dans la même veine, just remember Cindy Sanders, découverte lors des castings « Nouvelle star » en 2008, recalée, mais qui connaîtra sa petite heure de gloire avec son « Papillon de lumière », repris en chœur dans toutes les meilleures boites de l’hexagone (si si, les meilleures !).


Et oui ! Visiblement, le côté ras-des-pâquerettes, ça fonctionne !


Mais nous aussi, vaillants belges, il nous fallait notre pseudo-star populo, notre Eve Angeli rien qu'à nous… bon, c’est vrai qu’on avait déjà Jean Barbera et J-C. Van Damme… mais aujourd’hui, on a carrément Michel Daerden, lequel semble avoir tout compris à la conittude ! Alleluia ! Sa renommée enfle au même rythme que ses déclarations avinées…

Car pas si bête, il a compris la manœuvre à suivre pour choper des voix aux élections (et il a explosé les scores!).

Mais hééé, les gars, n'oubliez pas un détail -et non des moindres : avant d'être une vedette qui nous fait bien marrer (quoique...), il est d'abord... quoi encore? Ah oui! Ministre ! Il nous représente, en quelque sorte...

Alors je veux bien croire que Dieu a créé l'homme à son image, mais si "Papa" est à l'image du Saint Père, pitié, ne faites plus baptiser vos enfants!

-Ninfa-

(Cadeau : le meilleur du meilleur, Brassens dans toute sa splendeur !... Evidemment, rien comparé à la prestation de Cindy ci-dessus... )

lundi 1 février 2010

Bienvenue sur Facebook (update)

Le "boom" des réseaux sociaux sur internet de 1995 à 2007.
 

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Bienvenue sur Facebook!

« Le site est gratuit et ouvert à tous ». C’est bien, au moins ils nous préviennent parce que plus ouvert que ça, tu meurs !



      Si vous ne le saviez pas, le monde est plus ouvert, il est donc normal que l’accès à votre vie privée devienne de plus en plus facile. C’est en tout cas ce que prônent les fondateurs de Facebook.

      Ceux-ci viennent de changer les paramètres de vie privée du réseau afin de rendre votre profil public par défaut et accessible par une simple recherche Google. 350 millions d’utilisateurs à travers le monde, ça fait beaucoup de vies rendues publiques. Certains s’en foutent et diront qu’il faut évoluer avec son temps. « Evoluer avec son temps », mais oui, ouvrons-nous les uns aux autres, étalons nos vies privées et espionnons notre voisin ou encore l’inconnu qui vit dans cette petite ville du Sud des Etats-Unis !

      Quand on est amis avec (ne fût-ce que) 200 personnes, dont certaines (la plupart ?) ne nous disent pas bonjour quand elles nous croisent dans la rue, d’autres que nous ne reverrons ou à qui nous ne parlerons probablement plus jamais, d’autres encore qu’on a acceptés comme amis par curiosité malsaine ou par obligation, il y a de quoi se demander pourquoi Facebook est si attrayant.

      Pour garder le contact ! Mais bien sûr ! Pas besoin de Facebook pour garder le contact avec nos vrais amis. D’ailleurs, je suis sûre que la majorité d’entre nous n’interagit  réellement qu’avec une dizaine d’ « amis » Facebook tout au plus, et ce sont les toujours les mêmes, ceux que l’ont voit de toute façon régulièrement.

      Parce que c’est marrant ! Ouais, bof. C’est surtout une perte de temps. On a facilement passé une heure (et toutes les autres) à regarder le profil de Machin qui dit qu’il a envie de dormir parce que sa soirée de la veille était dure ou celui de ce vieux copain de primaire qu’on n’a plus vu depuis des années et qu’on ne reverra sûrement jamais, à commenter le statut de Bazar qui remercie son chéri pour la magnifique soirée passée en amoureux, ou celui de Truc qui dit simplement « d’humeur triste aujourd’hui » pour que tout le monde vienne lui demander « kèkina ? » (et le pire, ça marche !), ou  à parler avec un ami (un vrai cette fois, car on ne « chatte » jamais avec les simples « amis facebook ») par messages instantanés. Des heures et des heures de perdues.

      C’est encore mieux que la télé-réalité, car ici vous êtes dedans, vous participez. Il ne s’y passe vraiment pas grand-chose et pourtant qu’est-ce que c’est  fascinant !  Tellement de gens à espionner : des amis, des amis des nos amis, de parfaits inconnus dont on pourrait suivre la vie privée comme un feuilleton et finir par les connaître comme s’ils étaient de véritables amis intimes ! Vendredi il est allé au resto avec sa copine, a mangé une paëlla, puis il a joué toute la nuit à la PS3, du coup, sa copine râlait, mais finalement ils se sont réconciliés, et ils partent à Paris en avril, ils logeront à l’hôtel machin et retrouveront Truc sur place qu’il avait rencontré deux ans plus tôt lors d’un séjour Erasmus en Italie. Super intéressant, j’ai bien fait de passer 15 minutes à regarder son profil et ses photos !


      Et puis, il ne faut pas oublier tous ces groupes soi-disant second degré mais d’un goût plus que douteux, tels que « Il  n’y a pas de pédophiles, que des enfants faciles », « Si tous les enfants étaient roux, il n’y aurait pas de pédophiles », « Vendre son petit frère trisomique à un restaurant », « Montrer des photos de roux à son enfant quand il n’obéit pas », « Si toi aussi tu aimes violer des fœtus morts », « Violer des enfants, c’est bien, violer des enfants morts, c’est mieux ». Bien sûr, c’est de l’humour. Ha-ha, je ris, je m’esclaffe. Pas vous ? Allez, vivez un peu avec votre temps ! Ne soyez pas comme tous ces ringards qui créent des groupes « anti- ». Parce que dans le fond, qu’est-ce qui nous prouve qu’il y a  vraiment des groupes pédophiles, zoophiles, … sur Facebook ? C’est sûrement du second degré aussi.

      Mais la faute à qui tout ça ? A moi, je suppose. Alors, pourquoi je ne supprime pas mon profil si je râle (et au fait, est-ce que les données seront réellement supprimées ?) ? Bonne question ! J’y ai pensé, mais j’ai repoussé le moment de le faire car je me suis dit que c’était bien pratique tout de même. C’est vrai, c’est pas comme si je n’avais pas le téléphone, internet, 3 boîtes e-mail, une adresse postale. J’ai vraiment besoin de Facebook pour garder contact ! Ben oui, garder le contact avec mon mari, ma famille et mes vrais amis. Merci Facebook !  Non, mais c'est vrai, je pourrais rater quelque chose de primordial dans la vie d'un de mes amis si je quittais le réseau! Allez, faut pas se leurrer, ces réseaux sociaux sont une vraie merde. Soi-disant on crée des relations, soi-disant c’est le futur, soi-disant, mais "n’est pas dit" ! Vraiment pas dit !  Ce que je dis, c'est que c'est tellement vicieux qu'on préfère sacrifier sa vie privée pour accéder à celle de milliers d'autres plutôt de protéger la sienne et passer pour un ringard ou un parano. En tout cas, je vous conseille de vérifier vos paramètres de confidentialité.

      Ah oui, avis aux couples mariés : faites gaffe quand même, il paraît que Facebook est impliqué dans un divorce sur cinq.

-Mc Bouille-